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vendredi 23 mars 2012

#Toulouse - Les tenants de "la science de l'après"


On aurait pu faire mieux....
A quels journalistes a-t-on affaire pour écrire de telles sottises? Ont-ils déjà eu à résoudre une énigme ?
Les personnes qui sont journellement confrontées à ce genre de réactions, appellent ces donneurs de leçon les "tenants de la science de l'après".

Comme il est facile de réécrire l'enquête après que la police en ait livré les éléments principaux  et surtout la conclusion.  Leur verdict:  on aurait probablement pu arrêter le terroriste plus tôt. Quelle prise de risque journalistique.

"Un sot plein de savoir est plus sot qu'un autre homme."  - Jean de La Fontaine -
 Il est évident que pour protéger les futures enquêtes, la police ne va pas révéler tous les procédés et tous les détails de l'enquête. Et lorsque les enquêteurs sont dans le puzzle des éléments récoltés par les 200 officiers de police mobilisés pour cette affaire, et avant de pouvoir dire c'est Merah , vous avez de multiples suspects.
Autre élément fort de l'argumentation, il était interdit de vol vers les USA. Ces "journalistes d'investigation" ont-ils seulement enquêté 30 secondes pour savoir combien de personnes sont frappées de cette mesure? Les mêmes sont probablement aussi parmi ceux qui dénoncent les USA lorsqu'ils mettent en oeuvre le "Patriot Act". Ils citent les USA lorsque cela les arrange, mais les critiquent lorsque cela gêne leur sophisme. Le Patriot Act a été décidé par GW Bush, mais étrangement confirmé par Obama encore récemment.
Ces donneurs de conseils ne savent probablement pas que l'on ne peut pas simultanément appuyer sur le frein et sur l'accélérateur. On ne peut pas être contre toutes les mesures anti-terroristes et critiquer les résultats d'une enquête remarquable par la rapidité avec laquelle le tueur a été identifié et neutralisé.

Bien sûr que les spécialistes vont tirer tous les enseignements et toutes les leçons apprises de cette enquête. Le ministre de la défense a d'ailleurs commencé en faisant un mea culpa (chapeau bas, on aimerait avoir d'avantage d'homme d'état avec une telle humilité)  en révélant que l'enquête a perdue 4 jours (pourquoi les journalistes n'ont-il pas fait remarquer à ce moment là qu'il fallait chercher dans les milieux terroristes) du fait que l'assassinat du premier militaire à Montauban, qui circulait en tenue civile,  avait été considéré comme une affaire de droit commun.

Christian Prouteau est appelé à la rescousse par les journalistes qui critiquent la gestion de l'opération. L'intéressé s'est illustré, chacun s'en souvient
   - en traquant de faux terroristes irlandais "fabriqués" par le GIGN et
   - par la création de la cellule élyséenne d'écoute téléphonique pour traquer les journalistes qui pourraient révéler l'existence de Mazarine.
Une référence...
 Ce Monsieur a-t-il déjà eu affaire à ce genre de terroriste, probablement dopé aux amphétamines, pour ignorer la douleur et foncer ainsi sur les fonctionnaires du RAID?